Erwin was born in 1959 Hilversum (The Netherlands) in an environment not particularly oriented towards art. At 29, after photojournalism and advertising, he made his debut as an artist through “Chessmen”, a black and white series where he staged anti-contingent characters. Everything is there already: the taste of staging, the sophistication of light, the sensuality, the desire to denounce social a priori… In 1988, with the series “Paradise”, “The Club” and “Paradise Portrait”, he shows the circus world as festive and licentious. In 2006, he received the award for Best Dutch Artist of the Year by Kunstbeeld magazine. In 2008, the Lucie Award rewards its work in the advertising field. Throughout his personal series, he asserts his style and his questions about the differences of class, sex, race, beauty ... while expressing the weight of secrecy. The decor, colours, light and portraits are reminiscent of Vermeer. 2019. For his 60 years he multiplies exhibitions events including a mise en abyme of his images with the masterpieces of the Dutch Golden Age.:
Erwin est né le 2 juillet 1959, à Hilversum (Pays-Bas), dans un milieu « petitbourgeois» et pas particulièrement tourné vers l’art. À 29 ans, après le photojournalisme et la publicité, il fait ses débuts artistiques avec « Chessmen », une série en noir et blanc dans laquelle il a mis en scène des personnages à la morphologie hors du commun, qui figurent les pièces d’un échiquier. Tout y est déjà : son goût de la mise en scène, la sophistication de la lumière, la sensualité, l’envie de dénoncer les a priori sociaux... En 1988, avec les séries « Paradise », « The Club » et « The Portraits », il montre le monde du cirque comme festif et licencieux. En 2006, il reçoit le prix du meilleur artiste néerlandais de l’année, décerné par le magazine Kunstbeeld. En 2008, la fondation américaine Lucie récompense l’excellence de son travail dans le domaine de la publicité. Au fil de ses séries personnelles, il affirme son style et ses questionnements sur les différences de classe, de sexe, de race, de beauté… tout en exprimant le poids du secret. Le décor, les couleurs, la lumière et les portraits ne sont pas sans évoquer les tableaux de Vermeer. En 2019, pour ses 60 ans, il multiplie les expositions dont celle du Rijksmuseum qui présente une mise en abîme de certaines œuvres inspirées de Rembrandt, Vermeer ou Breitner.